Le rendez-vous de cette marche commémorative est fixé dimanche 23 mars 2014 devant le collège Mont des Accords, rue de Spring à Concordia, avec un départ prévu à 6 heures. La marche empruntera la rue de Spring, la rue Tah Bloudy, la rue LC Fleming, la rue du Soleil Levant et la rue de Concordia, avant de monter jusqu’en haut du Mont des Accords. Le retour se fera par le même itinéraire aux alentours de 10 heures.
En haut du Mont des Accords, à la frontière Franco/hollandaise, les jeunes conseillers du Conseil territorial des Jeunes de Saint-Martin liront les articles du traité en français et en anglais.
La Collectivité, qui souhaite marquer cette célébration importante pour notre territoire, invite l’ensemble de la population à venir nombreuse se joindre à cette commémoration qui nous rappelle ô combien les deux parties de l’île et leur population sont liées par un passé historique commun.
Les grandes lignes du traité de Concordia
Le traité de Concordia a été signé en 1648 entre les mandataires de la France et de la Hollande, juste après que l’Espagne a définitivement décidé d’abandonner Saint-Martin. Le 23 mars 1648, les Français et les Hollandais ont donc réglé le problème de leur souveraineté nationale par la signature du Traité du Mont des Accords (ou de Concordia), nom donné à la montagne sur laquelle l’accord a été conclu.
Ainsi, Français et Hollandais ont décidé de se partager l’île en deux parties distinctes, les Français occupant la partie nord d’une superficie de 52 km² et les Hollandais, la partie sud de 34 km². Le traité reconnaît à la fois la double nationalité de l’île et son unité. Il n’y a pas de frontière physique entre les deux territoires et la circulation des personnes et des biens est totalement libre.
Le traité mentionne tous les éléments qui peuvent régir une vie en communauté et en bon voisinage, comme l’amitié entre les peuples, l’entraide, le soutien en cas d’attaque ennemie, le partage des moyens et des richesses naturelles de l’île. Le droit civil français reconnaît cette convention qui a toujours été respectée et qui reste en vigueur encore aujourd’hui.
C’est de ce traité d’amitié que Saint-Martin tire son appellation méritée de Friendly Island.