Après reconnaissance, il ressort que la plupart de ces sites sont équipés d’un groupe électrogène permettant le fonctionnement d’une pompe à eau et d’un système de récupération d’eau de pluie qui, après traitement chimique, permet l’irrigation des plans. Au total, ce sont plus de 2000 pieds de cannabis qui sont découverts.
Après de longs mois d’investigations et de surveillances discrètes mises en place par les militaires de la brigade des recherches et du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Saint-Martin, les enquêteurs parviennent à identifier plusieurs individus dont le principal cultivateur chargé de l’entretien et de la culture du plus grand site et les principaux participants au réseau de vente d’herbe de cannabis. Selon les estimations, le site le plus important rassemblait à lui seul environ 1700 pieds de cannabis et représentait une production de 50 kilogrammes depuis décembre 2012.
Le mardi 15 octobre 2013, une opération judiciaire réalisée conjointement par la brigade de recherches, le peloton d’intervention de l’escadron de gendarmerie mobile de Melun et le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, aboutit à l’interpellation et au placement en garde à vue de cinq individus identifiés et à la destruction des sites de production.
Les perquisitions réalisées aux domiciles des mis en cause, permettent la saisie de 305 pieds de cannabis et de matériels dédiés à la culture des plants (armoire de séchage avec lampes à ultra- violet et ventilation intégrées), des graines de cannabis et du fertilisant, ainsi que des cahiers de compte et une carabine de calibre 22 long-rifle.
À l’issue des gardes à vue, le principal mis en cause est transféré devant le Procureur de la République puis placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Basse-Terre dans l’attente de son jugement. Trois autres personnes sont remises en liberté et font l’objet d’une convocation en justice pour le 6 décembre 2013. Le dernier individu est quant à lui placé sous contrôle judiciaire.