Nicolas Sarkozy était soupçonné d’avoir soutiré de l’argent à la famille Bettencourt pour pouvoir financer sa campagne électorale de 2007.
L’affaire a commencé en juin 2010 lorsque Mediapart publie des enregistrements pirates réalisés entre 2009 et 2010 semblant mettre en lumière des financements politiques occultes. Puis, le 6 juillet, l’ex-comptable des Bettencourt affirme qu’Eric Woerth a reçu 50 000 euros en liquide. En novembre, plusieurs instructions sont ouvertes pour “abus de faiblesse” jusqu’aux mises en examen d’Eric Woerth en février 2012, puis de Nicolas Sarkozy.
Même s’il apparaît aujourd’hui comme un revirement surprenant au regard de l’émoi et du tumulte médiatique provoqué par cette affaire, ce non-lieu correspond aux réquisitions du parquet et intervient avant la décision de la Cour de cassation saisie le 30 septembre dernier.
L’ex-président n’en a pas pour autant terminé avec son volet judiciaire puisqu’également mis en cause dans les affaires Tapie, Karachi, du financement lybien de sa campagne, ou encore celle des sondages de l’Elysée.
L’avocat d’Eric Woerth, Maître Le Borgne, que nous connaissons désormais localement également, s’est dit très satisfait de cette décision et attend une décision similaire pour son client.