L’appel du 18 juin, prononcé par le Général de Gaulle en 1940, est à ce point mémorable que l’Unesco l’a classé au registre International de la Mémoire du Monde.
Cet appel prononcé depuis Londres en 1940 invitait les français à poursuivre la lutte malgré la rédition imminente du gouvernement Français face à l’envahisseur allemand, gouvernement présidé par Alfred Brun qui vient de nommer le Maréchal Pétain président du Conseil. Cette évocation d’armistice sous conditions se fera le 17 juin posant la date de l’intervention radiophonique du Général de Gaulle le 18 en accord avec Winston Churchill. Un appel à la résistance française qui pourra compter sur l’appui des alliés et dont la flamme “ne doit pas s’éteindre”. Pour la petite histoire, il faut savoir qu’un litige existait entre Pétain et De Gaulle depuis bonne date.
Si cet appel est entendu par des français de toutes conditions, le Général l’adresse en fait aux militaires français et aux professionnels de l’armement pour que leurs efforts viennent rejoindre ceux de l’allié britannique à un moment de cette guerre où l’URSS respecte encore son pacte avec les nazis et où les USA tiennent encore une position neutre.
Néanmoins, au regard de la débâcle que vit le peuple français, très peu d’entre eux entendront l’appel qui pourtant prendra de l’ampleur par la force du bouche à oreille, la presse et la radio britannique.
L’appel du 18 juin n’est en fait que le premier d’une longue série qui marquera les débuts de “la France Libre”. La condamnation à mort du Général De Gaulle par un tribunal militaire et le fait que l’information soit largement relayée sur le territoire français contribuera beaucoup à ce que les appels depuis Londres prennent de l’ampleur.
A la libération, le Général de Gaulle dirige naturellement la France libérée mais, en butte avec la notion de parti et de représentation parlementaire, il quittera ses fonctions en 1946 pour fonder le Rassemblement du Peuple Français.
Ce n’est qu’en 1958, en pleine guerre de l’Algérie, que l’histoire affirme aujourd’hui que le peuple français demande son retour. Il sera le pionnier de l’Algérie indépendante, de la décolonisation africaine (même si l’influence française sera savamment maintenue)… Engageant son mandant en 1969 lors d’un referendum, il se retirera de la vie politique après la victoire du non.
Ses détracteurs lui reprocheront une vision par trop autoritaire de l’exercice du pouvoir et une très grande concentration de celui-ci autour du mandat de Président qu’il était.
Un appel en 40, le sommet de l’état en 45, la défaite en 46 et se voir rappeler en 58, voilà qui doit laisser réveur bon nombre d’hommes politiques ayant subi le revers des urnes… tous à Londres, la BBC vous ouvre l’antenne et localement, Anguilla reste un peu britannique (Billy D… à quand une fréquence anguillaise ?) !!!!!
Cet appel prononcé depuis Londres en 1940 invitait les français à poursuivre la lutte malgré la rédition imminente du gouvernement Français face à l’envahisseur allemand, gouvernement présidé par Alfred Brun qui vient de nommer le Maréchal Pétain président du Conseil. Cette évocation d’armistice sous conditions se fera le 17 juin posant la date de l’intervention radiophonique du Général de Gaulle le 18 en accord avec Winston Churchill. Un appel à la résistance française qui pourra compter sur l’appui des alliés et dont la flamme “ne doit pas s’éteindre”. Pour la petite histoire, il faut savoir qu’un litige existait entre Pétain et De Gaulle depuis bonne date.
Si cet appel est entendu par des français de toutes conditions, le Général l’adresse en fait aux militaires français et aux professionnels de l’armement pour que leurs efforts viennent rejoindre ceux de l’allié britannique à un moment de cette guerre où l’URSS respecte encore son pacte avec les nazis et où les USA tiennent encore une position neutre.
Néanmoins, au regard de la débacle que vit le peuple français, très peu d’entre eux entendront l’appel qui pourtant prendra de l’ampleur par la force du bouche à oreille, la presse et la radio britannique.
L’appel du 18 juin n’est en fait que le premier d’une longue série qui marquera les débuts de “la France Libre”. La condamnation à mort du Général De Gaulle par un tribunal militaire et le fait que l’information soit largement relayée sur le territoire français contribuera beaucoup à ce que les appels depuis Londres prennent de l’ampleur.
A la libération, le Général de Gaulle dirige naturellement la France libérée mais, en butte avec la notion de parti et de représentation parlementaire, il quittera ses fonctions en 1946 pour fonder le Rassemblement du Peuple Français.
Ce n’est qu’en 1958, en pleine guerre de l’Algérie, que l’histoire affirme aujourd’hui que le peuple français demande son retour. Il sera le pionnier de l’Algérie indépendante, de la décolonisation africaine (même si l’influence française sera savamment maintenue)… Engageant son mandant en 1969 lors d’un referendum, il se retirera de la vie politique après la victoire du non.
Ses détracteurs lui reprocheront une vision par trop autoritaire de l’exercice du pouvoir et une très grande concentration de celui-ci autour du mandat de Président qu’il était.
Un appel en 40, le sommet de l’état en 45, la défaite en 46 et se voir rappeler en 58, voilà qui doit laisser rêveur bon nombre d’hommes politiques ayant subi le revers des urnes… tous à Londres, la BBC vous ouvre l’antenne et localement, Anguilla reste un peu britannique (Billy D… à quand une fréquence anguillaise ?) !!!!!