En mai 2010, la Banque centrale européenne et le FMI avaient consenti un prêt de 110 mrds€. Le déblocage de la cinquième tranche de ce plan d’aide ainsi qu’une rallonge en préparation à ce premier plan dépendent des mesures prises par le gouvernement grec.
Le parlement grec accorde donc sa confiance au gouvernement socialiste et à Georges Papandréou en votant pour le projet d’austérité: 155 voix pour et 143 contre (les députés de l’opposition), une première étape dans l’adoption du nouveau plan d’austérité.
José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, salue l’adoption du projet et déclare, «le vote de ce soir au Parlement grec supprime un élément d’incertitude dans une situation déjà très difficile. Voilà de bonnes nouvelles pour la Grèce et pour l’Union européenne dans son ensemble».
De son côté, le nouveau ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, souhaite engager des réformes plus profondes, allant au delà des exigences portées par l’Union européenne et le FMI, selon ses déclarations, la Grèce «a besoin d’un plan parallèle de restructuration qui soit cohérent avec les objectifs fixés par la troïka mais qui permette également de meilleurs résultats en matière budgétaire, de croissance et de justice sociale».