La Collectivité traverse une grave crise de confiance et de gouvernance et le public, tout comme les médias, en sont réduits aux rumeurs. Car deux problèmes se chevauchent : le transfert d’enseignants dans le système scolaire ET la grève au CTOS qui affecte, entre autre, la cantine scolaire.
L’Union pour la démocratie avait déposé, en ce qui concerne la fermeture de classes, une motion au dernier Conseil territorial. Celle-ci est restée lettre morte, il faut le souligner. « Ceux qui nous gouvernent, a illustré Daniel Gibbs, sont inaccessibles au langage raisonnable et font preuve de mépris face aux parents et aux professeurs.»
Quant aux négociations avec les employés du CTOS, nous voulons, tout d’abord dire aux représentants du syndicat qui arrivent de la Guadeloupe, de ne pas insulter, comme ils l’ont fait, les saint-martinois. Par contre, les revendications des employés ne font référence qu’à des engagements pris par le Président et qu’il doit tenir. Ce dernier s’est bien abstenu, lors de la discussion sur le budget d’informer les élus des arriérés de 1, 6 million d’euro qui devaient paraître. Ce jeu de cache-cache illustre cette absence de transparence qui est devenue la marque de commerce de l’UP.
« S’il est vrai que cette somme de 1,6 million serait prise à même le budget jeunesse, la preuve serait faite de l’absence de réelle préoccupation du Président pour l’avenir de Saint-Martin. Il peu, sans problème, trouver les fonds ailleurs :
– Dans les contrats et sous-contrats prévus à plus de 2 millions d’euro
– Dans des économies liées au parc d’autos de la Collectivité
– Dans les dus de la SEMSAMAR pour la Marina Fort-Saint-Louis et son capital libéré
– Dans l’augmentation de certains tarifs d’AOT qui sont ridiculement bas etc…»
Nous serons d’une vigilance extrême pour que les crédits votés au budget pour les organismes de jeunesse leurs soient effectivement alloués.»
En tant qu’élus nous avons le devoir de demander au préfet de saisir la Chambre régionale des comptes sur la base de ces éléments nouveaux et j’invite mes collègues à nos appuyer dans cette demande.
L’UD dénonce une situation qui pouvait être réglée avant qu’elle ne dégénère à cause de l’ incapacité de l’administration à prendre ses responsabilités.
Au nom de l’UD : Daniel Gibbs.