Il est des publicités dont se passerait bien la Destination Sint Maarten / Saint Martin déjà largement impactée notamment par la récession économique et/ou l’épidémie de Chikungunya.
Parallèlement, il est aussi des temps où la douleur personnelle ne peut être raisonnée et a besoin d’être hurlée sans tenir compte de quelque “intérêt supérieur”.
Ces deux paramètres sont réunis dans la “campagne” médiatique menée actuellement par une américaine dont la mère est décédée à Sint Maarten en novembre dernier. Margaret Porkka avait 82 ans et est décédée d’une mort naturelle. Pas de matière à polémique donc… Sauf que… Le corps renvoyé à la famille de Mme Porkka par Emerald Funeral Home n’était pas le bon !!! Ce serait celui d’une canadienne décédée à la même période et dont le rapatriement de corps a été effectué le même jour par Emerald Funeral Home. L’affaire se corse un peu plus lorsque l’on sait que le corps rapatrié par erreur au Canada a été incinéré.
Sarah Wescot-Williams, Premier ministre de Sint Maarten, a indiqué vendredi qu’une enquête avait été ouverte afin de déterminer les circonstances de l’inversion, sur demande des autorités américaines. De son côté, la famille de Margaret Porkka a engagé un détective et s’apprête (évidemment) à engager un avocat international.
En attendant, Sint Maarten est particulièrement présente sur la scène médiatique américaine comme en témoignent les quelques liens ci-dessous, mais pas pour les motifs que les offices de touristes locaux travaillent à mettre en avant …
Quelques jours plus tôt, c’était la qualité de l’accueil réservé à un groupe de résidents des îles vierges britanniques à l’aéroport Juliana qui était livré en pâture au Net :
http://bvinews.com/bvi/exclusive-bvi-residents-dumped-by-liat-left-at-mercy-of-piggish-taxi-driver/
Il est humain et compréhensible que des gestes effectués au quotidien dans un cadre professionnel, routinier, n’intègrent pas systématiquement toute la dimension de la portée qu’ils peuvent avoir. Mais, lorsque l’on connaît la puissance d’Internet, c’est toute une destination touristique, voire une population, qui est mise à mal par ces témoignages, même si le timesharing continue de garantir à Sint Maarten un taux de fréquentation incontournable.