Gonzalo… ce que tout le monde sait que l’on ne dira que peu, image et tourisme obligent

Igor Rembotte
Par Igor Rembotte 24 Oct 2014 12:03

Gonzalo… ce que tout le monde sait que l’on ne dira que peu, image et tourisme obligent

Ce n’est pas un phénomène nouveau même s’il reste, à l’échelle de Saint-Martin et de son histoire, assez récent : les alertes cycloniques et plusieurs des mesures qu’elles supposent ou des impacts induits par les vents et les pluies sont des opportunités pour certains.

Même si cela peut être considéré comme ponctuel, erratique, le passage de Gonzalo, les quelques heures de confinement au plus fort de l’évènement, l’absence d’électricité, ont donné lieu à quelques scènes assez marquantes et très révélatrices d’une société malade.

Les vents étaient tombés vers 23h ce 14 octobre là, SXMinfo peinait à trouver un morceau de réseau pour alimenter le fil de l’actualité météorologique. Dehors, pas ou peu de lumière, et le besoin de savoir, d’aller constater…

C’est à Grand-Case que la scène était la plus évidente : beaucoup de riverains en front de mer avaient déserté leur habitation, beaucoup de bateaux avaient vus leur amarre lâcher. A la faveur du confinement imposé, de l’obscurité dense et de témoins normalement absents, ce sont des groupes d’individus qui se prêtaient à un pillage systématiques des embarcations entre autres.

D’autres témoignages viendront plus tard, dès le lendemain et les jours suivants, de la part de commerces ou de privés qui en plus de faire face à la casse et au nettoyage ont pu constater que tous n’avaient pas respecté les consignes de confinement pour pouvoir s’adonner à une autre activité : le pillage.

En témoigner n’est pas très compliqué, le fil de commentaires vous est ouvert…

Igor Rembotte
Par Igor Rembotte 24 Oct 2014 12:03