Ce virus transmis par le moustique Aedes oegypti devrait faire encore parler de lui dans les jours à venir sur les îles des Antilles. Avec plusieurs cas confirmés sur l’île de Saint-Martin, la multiplication du nombre de personnes infectés par ce virus rend très probable l’hypothèse qu’il migre vers Saint-Barthélemy, la Guadeloupe et/ou la Martinique dans les prochains jours.
La Cire (Cellule interrégionale d’épidémiologie) a dévoilé des chiffres inquiétant sur le développement du “Chik” ces derniers jours avec une estimation de 50 à 80 cas suspects sur l’île de Saint-Martin et plus de 6 cas confirmés.
La période est propice à l’extension de l’épidémie du fait de la multiplication des voyages inter îles. L’ARS souligne qu’aucun cas n’a encore été confirmé mais que l’ensemble des îles est sous surveillance renforcée.
Un pessimisme logique quand on sait que le chikungunya n’a jamais circulé dans notre région, ce qui signifie que l’ensemble de la population n’est pas immunisée. De plus, les pluies très abondantes de ces derniers jours génèrent de nombreux points d’eau qui favorisent les sites de multiplication larvaires.
Comment se prémunir d’une infection ?
La protection individuelle passe par des vêtements longs et clairs et l’usage de lotions répulsives tôt le matin et en fin de journée, mais celles-ci ont une durée d’efficacité limitée (4 à 8 heures selon les produits), la moustiquaire imprégnée de répulsifs, la pose de grillages sur les ouvertures des maisons. En raison de la très forte virémie pendant la maladie (jusqu’à 10 puissance 12 copies de virus par millilitre de sang chez le malade pendant la première semaine de la maladie), il faut également insister sur la nécessité d’isoler les malades (confinement à domicile, répulsifs…), afin de limiter la prolifération de la maladie. En effet, en période épidémique, c’est l’homme malade qui constitue le réservoir principal de virus et qui est donc un danger pour son entourage.
La seule véritable prévention à ce jour consiste donc à combattre la reproduction et la prolifération des moustiques par élimination des gîtes larvaires d’eau stagnante par exemple les vases des cimetières, les bâches des piscines, les récipients abandonnés, les gouttières, les pneus entreposés à l’extérieur, les déchets. L’Aedes oegypti, moustique vecteur du chikungunya aux Antilles, qui transmet également la Dengue est reconnaissable visuellement. Appelé également moustique tigre, on reconnait celui-ci par ces rayures caractéristiques blanches sur l’ensemble de ces pattes et des points blancs sur son corps. Comparable visuellement aux Aedes albopictus, il reste difficile à distinguer parmi eux.
Une petite vidéo humoristique pour détendre l’atmosphère, même si le sujet est extrêmement sérieux ! :

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