Saint-Martin : suites de l’enlèvement et de la séquestration d’un individu le 05 octobre 2012

Le vendredi 05 octobre 2012, une jeune femme signalait à la gendarmerie l’enlèvement et la séquestration de son compagnon, expliquant aux enquêteurs que ce dernier avait été contraint, par quatre individus, de monter à bord d’un véhicule puis conduit par ses ravisseurs dans le quartier de Sandy-Ground où il était séquestré.

Ses geôliers l’avaient alors ligoté et lui avaient fait subir des violences dans le seul but de le forcer à leur remettre la télévision de son beau-frère. Profitant du départ de ses ravisseurs, la victime avait appelé à l’aide ; une jeune fille entendant ses appels était rentrée dans l’appartement et l’avait aidé à se libérer de ses liens.

Prenant la fuite, la victime était alors récupéré par son beau-frère qui était à sa recherche ; ce dernier l’avait alors immédiatement conduit au service des urgences de l’hôpital de Marigot. Bien que son pronostic vital ne fut pas engagé, la victime avait néanmoins le visage tuméfié et présentait de nombreuses coupures ainsi que des traces provenant de ses liens. Les investigations réalisées par la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Saint- Martin avaient permis l’identification et l’interpellation de trois des quatre auteurs le mardi 12 décembre 2012.

Ces derniers, entendus sous le régime de la garde à vue, avaient reconnu les faits. Dernier des quatre mis en cause à comparaître dans cette affaire, F.F, en fuite depuis le 05 octobre et interpellé le 30 juillet dernier par le P.S.I.G de Saint-Martin, faisait depuis l’objet d’une détention provisoire à la maison d’arrêt de Basse-Terre dans l’attente de son procès . Il a été reconnu coupable et condamné le vendredi 13 septembre 2013 par le tribunal correctionnel de Basse-Terre à une peine d’emprisonnement ferme de sept années.

Pour mémoire, les autres protagonistes, jugés en comparution immédiate le 14 décembre 2012 à Saint-Martin, avaient alors été condamnés respectivement à six et trois ans d’emprisonnement ferme et immédiatement incarcérés à la maison d’arrêt de Basse-Terre. Quant au dernier des quatre mis en cause, mineur de 13 ans et collégien au moment des faits, il avait fait l’objet d’un éloignement immédiat en centre éducatif fermé en Guadeloupe.