SEMSAMAR : droit de réponse de Madame M.P. Bélénus-Romana à notre article du 13 juillet 2013

Igor Rembotte
Par Igor Rembotte 13 Sep 2013 12:48

130913-SemsamarbConsécutivement à notre article intitulé “SEMSAMAR : le conflit est effectif entre la Directrice Générale Adjointe et la Directrice Générale” et conformément au Décret n°2007-1527 du 24 octobre 2007 relatif au droit de réponse que nous sommes heureux de pouvoir respecter par équité, vous trouverez ci-après, chers lecteurs et lectrices, la teneur de celui que Madame Marie-Paule Bélénus Romana, Directrice Générale de la SEMSAMAR, a tenu à exercer.

La rédaction ne commentera que très peu ce droit de réponse, convaincus que nous sommes de la pierre angulaire qu’a pu être la SEMSAMAR dans les choix passés, et sans doute à venir, liés au développement de Saint-Martin et parce que nous n’avons aucune intention de souffler sur les braises d’un sujet déjà sur-médiatisé qui pourrait déstabiliser ses actionnaires ou administrateurs.

Le lundi 9 septembre 2013

“L’ex­‐directrice adjointe de la SEMSAMAR a très largement diffusé la correspondance qu’elle a adressée en réponse à la lettre de licenciement pour faute grave qu’elle avait précédemment reçue, dans le but, sans doute, de faire pression sur son ancien employeur mais par contre, et sans équivoque, de porter atteinte au crédit de celui-­ci.

Ces allégations seront soumises à l’appréciation des juridictions compétentes.

Par contre, la SEMSAMAR ne saurait laisser sans réponse des affirmations ou commentaires selon lesquels elle connaîtrait des difficultés, qu’elle serait “dans le rouge”, du fait, de plus, d’une organisation et d’une gestion financières inadaptées. Tout commerçant, et même tout particulier, sait qu’un crédit ou un découvert autorisé n’est pas assimilable à une position “en rouge”.

Alors que cette ex‐directrice adjointe salariée était notamment en charge de la gestion de la trésorerie, elle dénonce de prétendus faits qui relevaient de ses compétences et tente d’incriminer la directrice générale, le directeur administratif et financier et un expert-­‐ comptable (et non celui dont la défaillance a conduit à faire appel, en urgence, à des prestataires extérieurs).

La réponse la plus incontestable est fournie par les chiffres suivants :

– un chiffre d’affaires moyen de 105 millions d’euros de 2009 à 2012

– pour l’exercice 2012, un chiffre d’affaires de 116 millions d’euros et un résultat positif de 9,5 millions d’euros,

– Des dépenses d’investissements injectées dans l’économie locale de 273 millions en 2012, et un cumul de 2009 à 2012 de près de 900 millions d’euros.

Cela dans un contexte économique difficile ayant des conséquences sur les marges de manœuvre financières de l’Etat et des collectivités locales.

Précisons en effet qu’au 31 décembre 2012 :

– Les sommes dues par l’Etat à la SEMSAMAR au titre d’opérations dans les différents territoires s’élèvent à 35 millions d’euros environ,

– Les sommes dues par les collectivités territoriales à la SEMSAMAR s’élèvent à environ 41 millions d’euros. 

La SEMSAMAR a donc mis en place une ingénierie financière pour financer les opérations d’aménagement et de développement économique des collectivités locales, et préserver ce faisant l’emploi et la pérennité des entreprises locales.

Rappelons que :

La SEMSAMAR assure actuellement un logement à près de 12.000 familles à Saint-­‐Martin, en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique.

Elle conduit actuellement près de 400 opérations d’aménagement et autres dans ces territoires. Il est incontestable et non contesté que les délais de paiement des entreprises ont été considérablement améliorés, ces dernières années.

Il est également incontestable que, du fait de la crise et des retards des paiements en provenance de l’Etat, certaines collectivités locales se trouvent momentanément dans l’impossibilité de payer les entreprises ou la SEMSAMAR dans les délais convenus.

Il est devenu de bon ton, ces derniers mois, de dénigrer la SEMSAMAR et l’ex-­salariée a voulu en profiter. 

La question principale que doivent se poser les lecteurs et auteurs de telles diffusions est la suivante : “que se passerait‐il si la SEMSAMAR, pour répondre aux critiques et pour faire preuve de la plus grande rigueur, avait immédiatement et systématiquement recours à la procédure de mandatement d’office à l’encontre des collectivités locales ou cesserait de payer les entreprises au motif que la collectivité locale mandante ne lui aurait pas remboursé une avance ou ne lui aurait pas adressé les sommes nécessaires à ces paiements ?”.

La SEMSAMAR, en tant qu’acteur économique et financier responsable, dans la COM de Saint-­‐Martin et dans les DOM de Guadeloupe, Martinique et Guyane, n’est certes pas une banque mais estime que toute rigueur excessive conduirait à des conséquences systémiques dans l’ensemble de ces territoires.

Cela peut­‐il lui être réellement reproché ?”.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur de la Publication, l’expression de nos sentiments distingués,

Marie-­Paule BÉLÉNUS‐ROMANA

Directrice Générale de la SEMSAMAR

Ci dessous le document dans sa forme originelle :

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Igor Rembotte
Par Igor Rembotte 13 Sep 2013 12:48