Louis JEFFRY: Les résultats du second tour de l’élection Présidentielle 2012
Je souhaite avant tout reconnaitre la victoire de Mr François Hollande qui à st martin comme en Métropole à été crédité de plus de 51% des suffrages exprimés.
Je veux également exprimer toute ma fierté à l’égard de tous ceux qui malgré les critiques, ont su reconnaitre la nécessité des reformes menés par le gouvernement Nicolas Sarkozy pour sauvegarder notre régime des retraites, sauver nos épargnes malgré la crise et préserver notre système social tout en amorçant une réduction des déficits budgétaires.
Ces réformes étaient ambitieuses mais nécessaires .Elles ont été couteuses en popularité et en voix et nous avons tous bien conscience. Même le président providentiel Obama a du essuyer une cinglante défaite aux législatives de mi mandat en 2010 avec la large victoire des républicains à la chambre des représentants des Etats-Unis.
Il est vrai que la victoire de Mr Hollande est avant tout le rejet d’un Homme notre candidat Nicolas Sarkozy .Le président sortant veut porter toute la responsabilité de cette défaite, mais notre responsabilité sera d’autant grande lors des élections législatives. La Bataille des idées, du programme, des valeurs commence vraiment dans les 577 circonscriptions de la République, dont la notre.
Alors restons mobilisés, et engagés pour les 9 et 16 juin prochain !
Localement le principal reproche fait au Président sortant était celui du désengagement de l’état des collectivités, avec moins de moyens pour notre service public.
IL FAUT aussi maintenant évaluer l’engagement de nos élus.
La déception de notre famille politique est palpable, je la partage, mais elle doit rapidement faire place à un enthousiasme déterminé pour les prochaines échéances.
Pour ceux qui sont dans la liesse, Félicitations . La victoire est aussi belle que désirée après l’élection de Francois Mitterand en 1981.
Soyons malgré tout unis dans la vigilance aux engagements électoraux afin que nous ne soyons pas les oubliés des belles promesses de la république.
Louis Jeffry