France: Fête de l’Humanité 2011: par ici le programme! Interview JOAN BAEZ

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Par Rédaction 30 Juin 2011 08:43

France: Fête de l’Humanité 2011: par ici le programme! Interview JOAN BAEZ

 Joan Baez, Yannick Noah, Nolwenn Leroy, Bernard Lavilliers, Sum 41, Gaëtan Roussel, No one is innocent, la Compagnie Pietragalla ou Christophe Alévêque, entre autres… Découvrez ici les premiers noms du programme musical de la Fête de l’Humanité 2011, qui aura lieu les 16, 17 et 18 septembre au Parc départemental Georges Valbon à La Courneuve. En attendant de nouvelles suprises…

 La présence de Joan Baez sur la Grande scène est la meilleure preuve que la Fête 2011 sera bien le grand rassemblement des combats d’émancipation démocratiques, sociaux et politiques d’aujourd’hui. La “reine du Folk” chantera bien sûr Here’s to you et tous ces grands succès. Elle devrait aussi entonner des titres plus récents issus de Day after tomorrow.

 Joan Baez dans l’Humanité: “Mon engagement n’a pas été un sacrifice

Dans le cadre de sa tournée européenne, l’égérie de la protest-song a bien voulu nous accorder son temps, malgré un emploi du temps archi-comble. Discussion à bâtons rompus avec la plus humble des étoiles.Qui a dit qu’une chanson ne peut pas changer le monde ?Vous, qui avez mis votre art au service de nombreuses causes, êtes-vous consciente d’avoir donné un contre-exemple fulgurant à cette assertion ?

[*Joan Baez*]. Je vous remercie du compliment. Je suis en partie d’accord avec vous. Mais, un artiste ne peut faire la révolution dans son coin. à mon avis, il faut une condition : que cette chanson soit en synergie avec une action. Elle ne peut suffire en elle-même, elle doit s’intégrer dans une mobilisation.

Tôt dans votre vie, vous avez consacré votre énergie à la fois à la musique et à l’engagement politique, avec une ténacité surprenante…

[*Joan Baez*]. J’ai eu beaucoup de chance, parce que j’aime les deux. J’ai besoin des deux. Jeune déjà, je ne pouvais pas m’endormir tranquillement, sans rien faire, alors que je savais que des gens souffraient sous un coin du ciel. Je n’ai pas vécu mon engagement comme un sacrifice, même s’il m’a souvent conduite à mettre ma carrière au second plan, ce qui m’a maintes fois été reproché dans le milieu professionnel. Pour moi, dès mon enfance, il était clair que je pouvais mener les deux de front, je le faisais aussi naturellement que de respirer. J’ai l’habitude de formuler ça en disant que je n’ai pas choisi l’art et la conscience sociale. Mais ce sont eux qui m’ont choisie comme messagère.

Quand et comment votre conscience politique est-elle née ?

[*Joan Baez*]. La première chose extérieure qui m’ait marquée a été la lecture du journal d’Anne Frank. Le sort et le courage de cette jeune fille m’ont secouée, bouleversée. L’autre élément a été d’ordre familial. J’avais huit ans, quand mes parents sont devenus Quakers. Ils m’ont expliqué de bonne heure que, pour cette religion, aucun nationalisme, aucun drapeau ne pouvait compter plus qu’une vie humaine, ni justifier que l’on assassine des gens. Adolescente, j’ai eu le soutien d’un maître spirituel qui était dans la lignée du Mahãtma Gandhi. C’était, pour moi, un véritable choix.

Martin Luther King a marqué votre démarche politique. Comment est-ce advenu ?

[*Joan Baez*]. Je l’ai rencontré à l’âge de seize ans. Je m’étais rendue à une grande conférence qu’il donnait auprès des étudiants. L’émotion m’a submergée, parce que je réalisais à quel point son action était en phase avec mes convictions. Il dirigeait la campagne de boycott des bus, dans le Mississipwpi. Les Noirs souffraient terriblement de la ségrégation. Ils affrontaient d’effroyables violences. Mais les actions que Martin Luther King menait étaient résolument non violentes. Je trouvais ça extraordinaire, parce que j’avais beaucoup lu au sujet de la non-violence, mais je ne l’avais encore jamais vu mise en pratique.

A seize ans, vous aviez donc déjà une conscience politique ?

[*Joan Baez*]. Oui. J’avais déjà accompli ma première action de désobéissance civile. C’était à l’école. On nous a ordonné d’évacuer l’établissement, en prétextant de nous préparer à un éventuel bombardement de missiles soviétiques. J’ai trouvé ça ridicule. Tout le monde est parti, sauf moi. Je suis restée dans l’enceinte de l’école afin de protester. Le lendemain, les journaux déclaraient que j’étais une fille dangereuse, une communiste !

Ces diatribes médiatiques vous ont-elle découragée ?

[*Joan Baez*]. Pas du tout. Les profs étaient déconcertés de ma position non violente. J’ai commencé à discuter avec eux, à leur expliquer. Et j’ai senti quelque chose s’éveiller en eux. C’était ma première action cruciale. Cela a fait du bruit. Je ne me préoccupais pas des conséquences, je me sentais prête à les assumer.

Ce qui frappe chez vous, c’est que l’on ne sent jamais d’amertume. Pourtant, vous avez essuyé des déceptions. Comment expliquez-vous cette absence d’animosité ?

[*Joan Baez.*] Quelquefois, bien sûr, je suis en colère. Mais je ne suis pas souvent désappointée, parce que je veille à ne pas entretenir d’attentes trop élevées. Je me concentre sur le présent, sur ce que je décide de faire. J’ai compris assez vite qu’il valait mieux cultiver la force intérieure et délaisser la rancune. J’essayais modestement de suivre l’exemple de Gandhi et de Martin Luther King. Gandhi se levait et, quels que fussent les coups contre lui, il se redressait et recommençait son action. Martin Luther King, lui, savait qu’il allait être assassiné.

C’est ce que l’on a pu entendre, effectivement…

[* Joan Baez*]. Oui, il le savait ! En particulier, quand il s’est mis à dénoncer la guerre du Vietnam. Les autorités ont, alors, tenté de le marginaliser. La Maison Blanche ne voulait plus entendre parler de lui. Je suis convaincue que son action contre la guerre du Vietnam lui a coûté la vie. Il savait que ses ennemis possédaient un pouvoir énorme. C’est très dur de prendre les décisions qui ont été les siennes. Et plus dur encore de s’y tenir, comme il l’a fait.

Que s’est-il passé, quand il est venu vous voir en prison, où la police vous avait jetée parce que vous aviez manifesté ?

[* Joan Baez*]. Sa venue a été une merveilleuse source de réconfort, non seulement pour moi, mais aussi pour mes compagnes de geôle. Vous imaginez, votre héros vous rend visite ! En fait, ce qui m’a le plus touchée, c’est la réaction des autres prisonnières. Les femmes noires voulaient absolument le voir. Elles ont couru jusqu’à lui, avant même que les gardiens puissent les retenir. L’une d’elle a été si rapide qu’elle a pu s’accrocher à lui. Elle lui a dit : « Je n’ai rien à faire ni des avantages que les matons vont me retirer, ni des sanctions qu’ils vont m’infliger. Le simple fait de vous avoir touché me donne de la force ». Et elle s’est écriée : « J’ai touché Martin Luther King ! J’ai touché Martin Luther King ! » Le moral de toutes les détenues a subitement été regonflé à bloc.

N’aviez-vous pas peur de la répression, ne craigniez-vous pas d’être assassinée ?

[*Joan Baez*]. Avec le recul, je m’aperçois que je n’avais pas toujours complètement conscience du danger. Il y a des situations qui m’ont terrorisée. Par exemple, lors d’un concert à Birmingham, dans l’Alabama. Je traversais la scène. Quelqu’un, au balcon, a lancé une chaise. Cela a provoqué un bruit énorme. J’ai sauté en l’air à plus de trente centimètres du sol. Je ne savais même pas que je pouvais devenir à ce point nerveuse. Un silence de mort s’est brutalement abattu, parce qu’on croyait qu’une balle avait été tirée. Mon cœur battait la chamade. Mais, une fois qu’il a été vérifié qu’il n’y avait aucun danger, j’ai recommencé à chanter.

Vous qui avez connu l’âge d’or des luttes. Avez-vous parfois la sensation que, de nos jours, la pression économique est plus forte que la capacité à se mobiliser ?

[*Joan Baez.*] C’est vrai que l’on ressent un vide. Les années Bush ont découragé beaucoup de personnes. Aujourd’hui, je perçois encore cette sorte de désespérance. Toutefois l’élection de Barack Obama a suscité de nouveau l’espoir. Je l’appelle le miracle Obama. Mais le chemin sera extrêmement ardu pour lui. La droite le déteste. Elle ne supporte pas d’avoir affaire à cet homme très intelligent et cultivé. Elle va tenter de se débarrasser de lui. C’est à nous de jouer, maintenant. Les progressistes doivent s’organiser. J’ai conscience de n’avoir pas donné toute ma part. Accueillie à la Maison Blanche, j’ai fait un speech. Mais je sais que cela n’est pas suffisant. Nous avons beaucoup à faire.

Que pensez-vous de la situation économique et politique actuelle ?

[*Joan Baez*]. Les années Bush ont contribué au vide actuel… La droite a appris à faire des discours. Mais les progressistes n’ont pas appris à lui répondre. Longtemps restée aux manettes du pouvoir, elle est reine de la manipulation. Elle manipule le peuple, la presse, elle manipule ses propres troupes en enjolivant le tableau. Nous devons lui dire : vous racontez n’importe quoi, fermez-la !

Qu’est-ce qui vous préoccupe particulièrement aujourd’hui ?

[*Joan Baez*]. Outre la paupérisation mondiale, je pense que la détérioration de la planète va avoir de graves conséquences pour les plus démunis. Le dérèglement climatique aura des conséquences graves sur tous les plans : sanitaire, agricole, etc., sans oublier les réfugiés climatiques qui risquent de devenir de plus en plus nombreux et qui devront affronter des situations catastrophiques. C’est pourquoi, la sauvegarde de la planète m’apparaît comme l’urgence numéro un.

Avez-vous constaté que les droits de l’homme et leurs acquis sont de plus en plus remis en question ?

[*Joan Baez*]. Oui. Quand j’ai démarré mon action pour Amnesty International, je ne sais plus exactement si c’était en 1971 ou 1972, mais toujours est-il que nous notions de grandes avancées au sujet des droits humains. De nos jours, le monde est dans le chaos. La raison économique et financière prend de plus en plus le dessus.

Au début des années soixante-dix, vous vous êtes produite à la Fête de l’Humanité. Vous aviez chanté une chanson de Maxime Le Forestier. Quel message aimeriez-vous adresser à nos lecteurs, très sensibles à votre engagement ?

[*Joan Baez*] (en riant). Prenez une guitare et chantez avec moi ! Je plaisante. En fait, je ne me sens pas l’âme d’une donneuse de leçons. Je dirais simplement : écoutez votre cœur, car je sais que vous avez un cœur grand comme votre conscience.

Entretien réalisé Fara C. 

Yannick Noah

La personnalité préférée des Français arrive sur la Grande Scène plus engagée que jamais, après la sortie de Frontières, son septième album studios, dans lequel il convoque de grandes figures de résistance, de Martin Luther King à Angela Davis. Avec ses rythmes chauds et son talent de showman, Yannick Noah devrait se sentir comme un poisson dans l’eau à la Fête…

The Ting Tings

Fans d’indy pop, voici le duo que vous attendiez. Jules De Martino et Katie White ont fait du chemin depuis leurs premiers faits d’arme en 2008 avec leurs deux chansons reprises et popularisées par des réclames d’une marque à la pomme et d’un soda. Depuis donc, ils sont devenus grands. Leur musique arrivée à maturité va vous faire danser.

Sum 41

Autre rendez-vous chaud, Sum 41devrait envoyer du gros son avec son répertoire punk rock. Ce groupe canadien qui tourne dans le monde entier depuis 1996 a été adoubé par Iggy Pop, entre autres.

Nombre de leurs chansons sont en écoute libre sur leur site Myspace

Bernard Lavilliers

En habitué de la Fête, Bernard Lavilliers sera à nouveau comme chez lui sur la scène du Parc départemental Georges Valbon;  A lire dans l’Humanité: Entretien avec le globe-trotteur et chanteur citoyen à l’occasion de la sortie de son dernier album Causes perdues et musiques tropicales.

 “Quand j’entends parler de causes perdues, je rapplique. D’abord, elles ne sont jamais perdues pour tout le monde, et quand on croit qu’elles sont enterrées, elles ressortent à un moment ou à un autre. La preuve, en ce moment. Dans vingt ans, les rappeurs vont découvrir Karl Marx, ils diront « quel génie, on va le mettre dans le rap !». L’association «Causes perdues et musiques tropicales » je trouvais que, sur le plan surréaliste, cela allait super bien”.  

D’où vos paroles « Portez-les, vos idées / N’oubliez rien de vos rêves fous / Tenez-les, portez-les jusqu’au bout », où se mêlent utopie, mélancolie et tempo latino…

Bernard Lavilliers. La chanson est construite comme cela. Il fallait un début un peu romantique qui parle des causes perdues, ensuite il y a le refrain, qui est un chacha avec les cuivres et les chœurs. Je n’oublie rien de mes rêves fous, quitte à me faire traiter d’utopiste. Cette chanson-là, à mon avis, va être très bien comprise par le peuple parce que tout le texte explique les choses. Je sais que mon père, en profondeur, l’a adorée. D’ailleurs, mes premiers clients sont mes parents, quatre-vingt-quatorze et quatre-vingt-dix ans.

Vous leur faites écouter 
vos chansons avant de sortir un disque ?

Bernard Lavilliers. Avant tout le monde, depuis toujours. Ils me connaissent bien, ils savent mon écriture. Ils ont toute leur tête et ils me disent « tiens, l’écriture musicale a évolué, c’est bien, c’est risqué », les textes, ils sont comme ceci ou comme cela. Je vais à Saint-Étienne, à Saint-Bonnet-le-Château et ils écoutent l’album quand il n’est même pas encore mastérisé. La dernière fois, la sono de mon père ne fonctionnait pas et il se faisait engueuler par ma mère. Je l’ai réparée et ils ont écouté le disque religieusement. Moi, en général, je vais à la cave pendant ce temps-là ! C’est tellement difficile de réécouter un album tout frais. On lui trouve en général tous les défauts. Si je suis seul, je l’écoute comme un technicien, pas émotionnellement. S’il y a des gens, je ne sais pas où me mettre. Je préfère qu’ils écoutent tranquillement plutôt qu’en ma présence.

Comment avez-vous vécu 
les manifestations pour 
les retraites ?

Bernard Lavilliers. Cela m’a fait plaisir. Quand j’ai écrit l’album, il y a un an, je pensais, ils ne sont pas dans la rue, il n’y a pas de cause. Il y a eu une alliance des syndicats qui ont mobilisé. Les sondages sont ce qu’ils sont, mais il y avait 70 % des Français qui étaient assez d’accord avec cette histoire de retraite et le fait d’aller dire dans la rue ce qu’ils pensent. Aujourd’hui, c’est Sarkozy ou Ségolène Royal. Moi je suis désolé, je ne veux pas voter pour le moins pire, la peste ou le choléra ! Il y a le premier tour, mais après ?

Et pendant ce temps, 
le gouvernement reste sourd…

Bernard Lavilliers. Sourd ? Plus que cela. C’est un pouvoir arrogant, de petits marquis.

On vous sent toujours aussi sensible à la politique. Ainsi, dans Identité nationale, vous chantez « on se croirait revenu à Vichy, chez Pétain ».

Bernard Lavilliers. C’est du pamphlet. Pour que les gens se rendent compte, par moments, il faut forcer le trait. Quand on commence à accuser les immigrés en général, à faire des catégories en disant, les Roms sont tous des voleurs, on les renvoie en Roumanie. Les juifs aussi, dans ce cas-là ! Je fais un parallèle avec le communautarisme, le fait de désigner des groupes. Je grossis le trait. Évidemment qu’on n’en est pas là, mais on ne sait jamais. On est tombé plus bas qu’on ne croit. Au niveau de notre image à l’international, de nos lois généreuses des droits de l’homme. En détournant les lois républicaines subtilement, ils vont en faire un pays où on n’a plus le droit de rien faire. Bientôt, on ne pourra plus écrire ce qu’on veut dans les journaux, plus le droit de chanter et on me dira « ah non, vous ne pouvez pas dire ça ». Cela sent la censure, ça sent un peu l’oppression.

Il y a une chanson étonnante, c’est Je cours…

Bernard Lavilliers. Un mec qui court dans la ville, qui a mal et puis se sent de plus en plus léger. Le texte est surréaliste. Si je n’étais pas servi par Fred Pallem, l’orchestrateur, qui a écrit un arrangement extraordinaire, ça ne fonctionnerait pas. Une musique de film, de série. C’est Shaft, Lalo Shifrin…

Vous-même, vous êtes jogging ?

Bernard Lavilliers. Quand j’ai des problèmes, ou bien je marche à un rythme soutenu,dans le bois de Vincennes, ou je cours en dépassant le stade de la fatigue. C’est prendre du plaisir, avoir le rythme cardiaque qui descend, les poumons qui respirent. Aux gens qui ont de gros problèmes de stress, je conseillerais de faire du sport. Le pire, c’est d’être statique quand on est agressé par la vie. Il faut bouger. Cette chanson, elle raconte ça.

 Entretien réalisé par 
Victor Hache

Gaétan Roussel

Valeur sûre du rock made in France, l’ex-chanteur de Louise Attaque et de Tarmac s’est fait un nom en solo, salué par trois Victoires de la musique 2011 (artiste interprète masculin et album de l’année toutes catégories, album rock 2010).

 “Nolwenn Leroy

Voici une autre artiste à qui tout sourit. En huit ans de carrière, celle qui aurait pu être diplomate enchaîne les succès fulgurants et les coups d’éclat, comme son dernier album Bretonne, sorti l’an dernier, ou son interprétation d’Aimer à perdre la raison en hommage à Jean Ferrat, au côté de Mauranne, lors des dernières Victoires de la Musique.

Fat Freddy’s Drop

Attention dépaysement! Les huit musiciens de Fat Freddy’s Drop débarquent de Wellington, Nouvelle-Zélande, d’où ils sont originaires, à la tête d’un solide répertoire roots, dub, reggae, jazz, et soul. Déjà solidement implantés en Océanie et au Royaume-Uni, ces amateurs de jam session ont bien l’intention de conquérir la Fête.

Souad Massi

Souad Massi sur la Grande Scène, c’est une autre invitation à rencontre avec cette chanteuse algérienne qui mêle avec réussite le folk, le chaâbi, le rock; l’arabe, le français, l’anglais ou le berbère; une perle musicale dont le dernier album Ô Hourria a été enregistré sous la bienveillance de Francis Cabrel

Patrice  Bart-Williams

Reggae, soul, hip hop, rock et jazz, Patrice Bart-Williams, alias Patrice, manie toutes ces influences avec dextérité et bonheur. Aussi talentueux que sa compatriote allemande Ayo, ce guitariste de talent sait lui aussi jouer de sa voix si reconnaissable.

No One Is Innocent

Les Parisiens de No One is innocent ont marqué le rock hexagonal depuis la sortie de leur premier album, La Peau, en 1994. Leur cinquième album Drugstore est sorti au début de l’année 2011.

Cyril Mokaiesh

Désormais bien connu des lecteurs de l’Humanité, l’auteur de Du rouge et des passions passent des mots échangés avec les jeunes lecteurs de l’Huma à la musique partagée avec tous les visiteurs de la Fête.

HK et les Saltimbanks

Il y a un mois, HK avait enflammer le Cabaret sauvage lors du concert de soutien à l’Humanité, en reprenant, accompagné d’une simple guitare, son tube militant et énergisant On lâche rien. Il devrait faire encore plus fort à la Fête de l’Humanité en septembre prochain.

“Aujourd’hui, je me sens citoyen du monde car je trouve stupide de se positionner par rapport à une zone géographique. Cela me paraît incompatible avec notre époque où l’on nourrit un discours sur l’étranger, sur l’autre, des discours nationalistes, identitaires ou communautaires”.

Dick Annegarn

Hollandais, Bruxellois, Parisien aujourd’hui enraciné dans le Sud-Ouest où il organise le Festival du verbe, le chanteur posera sa guitare à la Fête pour nous faire partager quelques-unes de ses cent quatre-vingts chansons.

Les Diables Verts, Compagnie Pietragalla

La danse s’invite sur la scène Zebrock avec l’une de ses plus prestigieuses et talentueuses ambassadrices: Marie-Claude Pietragalla et sa compagnie.

Christophe Alévêque

L’Agora de l’Humanité accueille l’humour décapant et engagé du comédien qui fut en mai rédacteur en chef d’un jour de l’Humanité.

A lire dans l’Humanité: Christophe Alévêque, rédacteur en chef d’un jour à l’Humanité

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