Alerte ROUGE : Avis d’écrit majeur de catégorie 5

Charli ETCHEGOYEN
Par Charli ETCHEGOYEN 27 Oct 2017 10:48

Alerte ROUGE : Avis d’écrit majeur de catégorie 5

D’un coté on vous parle sans cesse de la  croissance comme étant une valeur sine qua non à l’avancement de notre société.

De l’autre, le réchauffement climatique est la cause principale de nos malheurs. Et Il a bon dos pour expliquer les cataclysmes majeurs qui déferlent sur notre monde comme des prédateurs. Il me semble que ces deux idées sont en total opposition. Mais la sauce médiatique et son matraquage veulent nous faire penser qu’elles peuvent et doivent coexister… !!

Les éléments qui se déchainent ne sont-ils pas des indicateurs de notre arrogance dans notre capacité à s’installer et envahir les espaces au détriment de nos environnements naturels, comme une leçon de décroissance… !! Combien de cyclones, combien de tsunamis, de tremblements de terre nous faudra t-il encore pour enregistrer le message… !!

Que voyez-vous quand vous regardez défiler les images de ces événements climatiques : des bâtiments, des infrastructures des bateaux partiellement ou entièrement détruits, pour la majeure partie ce sont nos réalisations qui n’échappent pas à la destruction pure et simple en quelques heures ou quelques minutes. Et des années de mise en place par notre énergie irréfléchie s’en vont finir dans des montagnes de débris. Nos aménagements paysagers, arbres, cocotiers, plantations gérées dans l’irrespect des codes de la nature, comme ornementation de nos cités, sont couchés, emportés comme le reste. Pour les zones naturelles de forêts où les arbres se tiennent les uns aux autres ils perdent quelques branches et feuillages, mais après quelques semaines, la végétation repart de plus belle, alors qu’un arbre isolé et planté dans nos cités, entouré de béton est fragilisé.

Alors arrêtez d’injurier cette nature merveilleuse qui ne fait que son devoir. C’est elle qui devrait injurier les humains qui ne la respectent pas. Ce ne sont pas les cataclysmes qui sont des monstres ou des démons, ils sont là juste à l‘échelle de notre expansion. Notre invasion fait désordre, et si l’on ne peut vivre avec le respect des phénomènes naturels, ou issus du réchauffement climatique, c’est parce que nous avons perdu le sens des traditions et les messages des anciens. Ils sont des régulateurs et soignent d’eux même la société humaine qui s’étend partout démesurément. L’habitat modeste résiste bien mieux que nos grosses villas et nos infrastructures. Tous ces gros bateaux de plaisance, éparpillés à moitié coulés, ne représentent-ils pas un excès de domination du domaine maritime… ?!!

Une tempête passe sur nos iles, et les nantis comme les miséreux sont tous logés à la même enseigne. Car l’interaction qui agit pendant l’ouragan n’est pas anodine. Les constructions vétustes détruisent les gros ensembles et cela marche dans les deux sens, comme un gros karcher qui souffle tout sur son passage… Rien ni personne n’est épargné, tous se retrouvent nu et à égalité au lendemain de la tourmente. Après, il est certain que ceux qui possèdent une carte de crédit et des comptes bien garnis, vont se relever très vite, et reconstruire pour la plus-part. Quand aux pauvres, qui n’ont perdu que de misérables affaires, ils repartiront dans leur survie et s’établiront dans les débris, squatteront les épaves de citées abandonnées, comme dans les mauvais films de fin du monde chers à Hollywood. Et puis l’on oubliera encore une fois la leçon. Ne restera que l’esprit « Survivor » dans les mémoires. « Moi j’y étais »…

Vous vous entêterez à reconstruire plus solide, en béton, Mais qui vous dit que des vents encore plus forts, frisant les 500km/h ne vont pas casser et faire voler en éclat vos maçonneries… !! Ce sera un combat sans fin, tant que nous ne reviendrons pas à plus de modestie, et à un respect total des éléments naturels. Plutôt que de les traiter de vilains démons… “Qu’avons nous fait pour mériter ça…” “F ** k Irma…» entendons-nous. Et certain de s’obstiner à vouloir reconstruire dans des zones qui ne sont pas même à 2 mètres d’altitude en bordure de lagon.

Un cyclone est un aspirateur, et une marée montera toujours de 2, 3 voir 4 mètres au dessus du niveau de la mer, sans compter les vagues de submersion. S’imaginer être à l’abri d’un nouveau cataclysme ? Il en viendra toujours de plus puissant, et nous seront toujours les perdants, à moins de changer radicalement nos modes de pensée, de vie et d’habitat… (*)

Fin d’alerte, sortie de confinement, vigilance matière grise, allons nettoyer nos neurones ….en attendant l’écrit est passé…

Charli

Pour Gaia la belle

(*) https://www.sxminfo.fr/45489/16/01/2012/utopia-ou-des-idees-de-vie-2/

Charli ETCHEGOYEN
Par Charli ETCHEGOYEN 27 Oct 2017 10:48