Le jour des faits, deux huissiers s’étaient rendus au domicile du polémiste pour lui délivrer des commandements de payer liés à des amendes pour propos antisémites.
Après cette visite, l’un des deux hommes avait déclaré avoir vu une arme tirer par-dessus le portail. A l’époque, le procureur avait affirmé que “le tir de flashball était caractérisé par plusieurs éléments matériels”. Dieudonné avait déjà été placé en garde-à-vue deux jours après les faits. Il avait affirmé qu’il n’était pas présent ce jour là.
Selon Me Mirabeau, des “éléments nouveaux” sont à l’origine de cette décision, sans néanmoins préciser lesquels. L’ancien ami d’Elie Semoun a lui dénoncé via sa page Facebook “l’acharnement politico-médiatique” dont il se dit victime “depuis plus de 15 ans”. Il a également publié une photo de lui devant la gendarmerie de Dreux, joignant les poings comme s’il était menotté. Un énième pied de nez de la part l’homme reconnu coupable “d’incitation à la haine raciale” par la justice belge en novembre dernier.