Saint Martin Quartier d’Orléans, agression au collège…

Rédaction
Par Rédaction 4 Avr 2011 22:33

Saint Martin Quartier d’Orléans, agression au collège…

A la demande de la mère d’une élève victime d’une agression au Collège de Quartier d’Orléans, qui souhaitait rassembler un mouvement citoyen autour de l’école pour générer un dialogue avec l’administration du Collège, SXMINFO s’est rendu au rendez-vous proposé aujourd’hui à 14H. Une dizaine de personnes s’étaient également déplacées par solidarité pour la victime et sa maman. Nous avons attendu également les gendarmes qui étaient supposés, selon la maman de la victime, l’accompagner dans les classes pour identifier le complice du garçon mis en cause dans cette agression.

Mais au bout d’une vingtaine de minutes, la maman perd patience et encourage une ou deux personnes à la suivre à l’intérieur du collège. Les portes sont fermées et le gardien n’ouvre pas à sa demande; du fait la maman profère des tirades contre l’injustice , l’insécurité et la  non ingérence potentielle du personnel administratif puis rejoint le reste du groupe demeuré à l’extérieur des grilles de la cour. C’est alors que Madame Hamlet, Principale du collège, accompagnée de Monsieur Amozigh, principal adjoint, s’approchent du portail pour tenter un dialogue et exhorter la maman au calme et à la discussion, en faisant toutefois remarquer que cette dernière manque de ‘forme’ dans ses propos… Il s’avère qu’un échange houleux s’instaure et que le dialogue n’est pas engagé sur le sujet. Le résultat est stérile et la maman envahie par l’émotionnel de la situation continue son débit de paroles devant une assistance interpellée désormais sur le bien fondé de sa présence.

Il est clair que cette parente d’élève est à bout de nerfs et de fatigue, qu’elle exprime de manière chaotique le déroulement des différentes procédures autour du sujet et qu’elle se sent seule dans ce problème et désemparée même si elle revendique de pouvoir déployer tous les moyens pour venir à bout de ce problème dont elle souhaiterait une prompte issue sur le champ!

Finalement elle répondra aux quelques questions des intervenants locaux de la presse et le petit comité s’étiolera peu à peu…

Voici ce que nous ont rapporté entre temps Madame Hamlet, et Monsieur Amozigh:

“Nous ne sommes même pas informés de ce qui se passe, nous l’avons lu ce matin sur votre support, les gendarmes n’ont pas eu besoin de nous consulter pour obtenir les photos d’école afin d’identifier un agresseur, ils les ont,  ce ne sont pas des photos de longues dates tous les ans nous leur donnons notre trombinoscope. Nous ne faisons pas de politique de l’autruche dans cette affaire… (Madame Hamlet rappelle qu’elle est une maman aussi…) Je suis surprise qu’un événement qui se passe mercredi à l’école ne soit rapporté à la police que le vendredi qui suit; puis lundi les gendarmes ont appelé pour savoir ce qui s’était passé. J’étais d’abord surprise car aucun élève du collège ne participant pas à la journée ne devait se trouver dans le gymnase, l’élève en question était là parce que son petit ami de ST Barth participait à cette rencontre inter- établissement, les structures du collège s’y prêtent, chaque année cela se passe ici… Puis Madame Hamlet nous narrera ce que les gendarmes lui ont rapporté de la déposition de l’élève quant au déroulement de l’agression….

Pour résumer il s’agirait d’un acte délictueux, une proposition d’acte sexuel avec exhibition, sans agression physique. “L’élève n’aurait pas du rentrer dans les vestiaires mais courait après ce garçon parce qu’il lui aurait dérobé son sac à une heure où je ne suis responsable d’aucun enfant, c’est l’après midi. C’est la version des gendarmes selon ce que leur aurait dit l’élève qui n’est pas rentrée à l’école depuis le 23 Mars. Sa maman devait venir nous voir vendredi puis un autre jour et m’a appelé aujourd’hui à midi pour m’informer qu’il y avait cette manifestation, elle n’a pas cherché le dialogue. Maintenant les gendarmes vont faire leur travail, le présumé agresseur a tout de même passé une nuit en garde à vue, selon la procédure.

Certes! Une nuit en garde à vue pour un jeune exhibitionniste aux propositions orientées c’est sans doute un bon début pour lui faire entendre que certaines choses sont prohibées moralement et que le respect s’impose et que son manque se facture! La facture en question nous la connaîtrons lorsqu’elle nous sera communiquée (ou non) par les autorités en la matière. Là où le bât blesse c’est l’amalgame qui est fait dans cette situation précise sur des projections toutes personnelles des uns aux autres,  à savoir: les différences, une réputation erronée du collège de Quartier, le traitement des problèmes dans l’émotionnel et les tensions etc…

Que dire de plus, que lumière et  justice soient faites…

Rédaction
Par Rédaction 4 Avr 2011 22:33