David REDOR USA : Et de 4 avec le Marathon de Miami en floride…

Rédaction
Par Rédaction 24 Jan 2016 17:51

David REDOR USA : Et de 4 avec le Marathon de Miami en floride…

Quatre.. Il est à 4 marathons ce qui laisse tout de même un bon 48 run’s de plus pour boucler le défi de David.

Il semble prendre le bon rythme, il trouve peu à peu ses marques. Il doit économiser la machine, mais semble bien gérer la situation. Son humilité aide pas mal le défi en cours, David garde les idées en place et court avec “Harmonie et Souplesse” …  Il préserve le physique tout en faisant le “job”.
Comme à son habitude, on va laisser vous compter ce marathon par David lui même, bien plus apte a vous faire vibrer que n’importe qui !

Rendez-vous la semaine prochaine en Alabama…!

Voici le récit de David, en chair et en os pour son 4ème Run aux USA… :
“It’s a (cold) beautiful day”
3h50 je me réveille, 40 minutes avant la sonnerie mais je ne suis pas fatigué, j’ai dormi sept heures donc ça va bien.
Je mets le nez dehors pour checker le temps, la météo a mis dans le mille : 4° ressenti et un vent froid comme annoncé.
Ma tenue sera donc la même que pour mon premier marathon, deux couches en bas, trois en haut, des gants et un protège oreilles. Je me prépare mon petit dej qui sera léger car le plat de pâtes d’hier soir m’a bien calé. Ce sera donc oranges pressées, lait froid et céréales.
Je m’habille, il est 5h30 et il est temps de se rendre sur la ligne de départ qui se situe à 10 minutes à pieds de l’appartement donc c’est parfait. Il fait vraiment froid et le vent souffle en rafales mais les équipements que j’utilise me protégeront parfaitement toute la matinée. C’est la foule au départ, nous sommes 25.000 inscrits sur le marathon et le semi donc c’est un peu le bazar pour rejoindre le sas qui nous est affecté.
Je contourne la foule et en cinq minutes je prends place dans le sas D.
Un français m’interpelle après avoir vu les inscriptions sur le dos de ma tenue et veut faire une photo avec moi car il trouve ce projet hallucinant. Nous discutons préparation, récupération et je lui parle de mon Immunâge qui facilite la récupération, je lui dis d’aller voir le site et d’essayer car vraiment ça m’aide énormément à récupérer et Dieu sait si j’en ai besoin pour ce projet. Je le conseille d’ailleurs à tous ceux qui font du sport mais pas seulement car ce produit qui est naturel diminue le stress et aide à se sentir vraiment mieux.

Si vous voulez savoir pourquoi les papes vivent si vieux cliquez là-dessus : http://blog.immunage.us/immunage-handed-pope-francis/

Je remercie vraiment Pierre et Florent d’être mes fournisseurs officiels de cet antioxydant tip top tout au long de mon périple sportif.

6h le départ est donné mais par sas le A puis B et ainsi de suite, nous partirons donc environ 8 minutes après.
Ça part assez vite car le parcours est roulant et de suite je m’installe dans un rythme de 11km/h, direction Miami Beach. Deux ponts et deux côtes s’enchaînent je les cours bien en conservant mon allure, je me sens en jambes aujourd’hui c’est de bonne augure.

Les encouragements et félicitations commencent à fuser et ce sera comme ça jusqu’au bout. Cela m’a fait énormément plaisir et m’a donné beaucoup de baume au cœur. Entre coureurs il y a toujours un grand respect et quand on devient marathonien on sait à quel point cette discipline est dure et traumatisante, ils imaginent donc ce que c’est que de courir un marathon par semaine pendant un an, eux qui n’en feront que deux ou trois dans l’année.
J’ai retenu quelques encouragements fort sympathiques : dans le désordre “Good job Crazy Dave, keep it up, it’s impressive brother, you rock man, strike high Dave, you’re amazing, awesome, 52 marathons? No way!, you’re crazy” et j’en passe. Un coureur m’a  même tapé sur l’épaule, à enlever sa casquette et ma saluer bien bas. Quelle gentillesse, je les remercie tous.

On arrive sur le mythique Ocean Drive, je croise une surfeuse en combinaison qui va à l’eau au lever du soleil, beau! On remonte south beach, deux trois tournants et on arrive au 10ème que je passe en 58 minutes, ça va bien alors on continue, on amorce le retour sur Miami, deux ponts dans l’autre sens je cours le premier dans l’allure mais je marche le second plus raide, un petit tour et l’on revient vers la ligne de départ pour un passage au 20kms en 2h00, impeccable pour moi, j’enchaîne le semi en 2h07mn. Je n’ai pas vu passer cette première moitié de course, c’est bon signe, je suis bien dans ma tête et dans mon corps et c’est ce qu’il faut absolument sur marathon. Des bases de 4h14 au marathon, ça faisait un petit moment que cela ne m’était pas arrivé, ça fait plaisir. Sur un marathon unique j’aurais gardé ce rythme mais là bien évidemment je vais diminuer mes foulées et réguler pour ne pas s’user de trop d’autant plus que là j’ai bien le temps après ce bon premier semi. Un coureur me reconnaît et me dit qu’il m’a vu courir la semaine dernière aux Bahamas. Cool. Je marche un pont bien raide au 22ème puis relance tranquillement après, direction Coconut Grove, les avenues sont fleuries et les palmiers défilent devant nous comme les kilomètres, 25, 30 et au 32ème on entame le retour sur Downtown Miami. Il fait toujours aussi froid, des grosses rafales mais je suis aux petits oignons avec ma tenue, je n’aurai jamais froid au cours de cette course. Déjà la fin de course qui approche, je suis redescendu sur un petit rythme de 7km/h, je prends le temps et du plaisir. Au 39ème un illuminé me double torse nu je me dis que lui il est au bout du chemin et qu’il est bon pour l’asile!

C’est l’arrivée avec une bonne ambiance festive et je franchi la ligne en 5h11mn46s. Le temps de course était limité à 6h mais ils on été sympas et ont classé le dernier coureur en 7h30mn. Bravo à lui.

A l’arrivée, des costaricains qui m’ont vu en course veulent faire une photo avec moi, j’accepte volontiers, ils me remercient, me félicitent puis l’on se sépare. Je bois une bonne bière (ce coup-ci il en reste) qui fait du bien puis me pose sur un banc un quart d’heure pour savourer ce bon moment et enfin rentre à l’appartement.

Je voulais un massage mais il n’y en a pas, petit bémol donc.

Je vais être honnête avec vous, je n’ai pas vu passer cette course et mon temps qui est loin d’être une perf ne reflète pas l’aisance et les bonnes sensations que j’ai ressenties aujourd’hui. J’ai voulu un bref instant passer sous les 5h j’en étais largement capable mais j’ai de suite abandonné l’idée car il ne faudrait pas fatiguer la machine plus qu’il ne faut pour un excès de fierté mal placée. Ne jamais s’enflammer et toujours rester humble devant l’épreuve.

En résumé, ce fut pour moi une belle matinée car j’ai retrouvé d’excellentes sensations, j’étais bien dans la tête, assez facile, pas du tout à la ramasse et à l’heure où j’écris ces mots je ne suis pas fatigué (ça va venir ne vous inquiétez pas) mais je n’ai pas l’impression d’avoir couru 42kms, comme à l’époque où je courais des 100kms.

Nous avions un grand ciel bleu et un beau soleil mais hélas le thermostat ne marchait pas et il n’a jamais chauffé au cours de la course. Mais Miami reste Miami et courir ici c’est quand même génial alors on ne va pas se plaindre! Un grand merci au passage aux policiers de Miami pour leur chaleureux encouragements tout au long du parcours.
Beautiful day pour courir son 70ème marathon!

A la semaine prochaine où je serai à Gulf Shores en Alabama.

David

Suivez David redor sur son site officiel : http://david-redor.com

 

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Par Rédaction 24 Jan 2016 17:51